La peur dans la forêt touffue des émotions.

J’ai très peur du loup, il est partout, dans la forêt, dans ma tête comme dans la votre peut-être. Un espoir de liberté, l’oiseau ! Pour juguler cette peur, nous nous blottissons les uns contre les autres. De vrais moutons, sans gilets ; Pourtant, l’oiseau est toujours là.

Nous tombons dans sa gueule ouverte, mais même dans sa descente stomacale, il est possible de renaître.

La peur est omniprésente, à tous les coins de rue, au détour des sentiers, partout ! Il faut lever l’angoisse, la faire cesser.

Ne pas céder à la peur, la contourner en allant chercher de l’aide, tenter de sauver la richesse de ma cervelle.

La peur est très forte, le loup commence à m’avaler, je vais disparaitre avec ma jolie robe à ramages.

Ma liberté ligotée œuvre en silence, deux chasseurs tuent ma peur, je pis renaître, commencer à sortir de ce loup éventré.

Il me faut maintenant provoquer ma peur, retourner dans le fouillis de mes pensées et retrouver le loup.

Le fouillis de la forêt s’ordonne, je puis domestiquer ma peur et chevaucher le loup.

Et maintenant, face à ma peur domestiquée, je peux raconter à mes petits-enfants que même si c’est bon d’avoir un peu peur de temps en temps, il ne faut pas se laisser envahir ; Une peur peut se vaincre, il suffit de la mettre entre parenthèse et de la placer dans une petite boîte.. de Pandore